Ex-chef présumé des Rock Machine agressé en prison par un policier

Dans un article publié sur le site de TVA Nouvelles en avril 2019, la journaliste Claudia Berthiaume fait une mise à jour d’un article qu’elle a écrit en 2015 décrivant une situation qui est arrivée dans une cellule du poste de Salaberry-de-Valleyfield. Pour résumé la situation, le policier Bruno Landry connu pour sa participation à l’émission SQ au canal V à agresser l’ex-chef présumer des Rock Machine (Jean-François Émard) dans sa cellule après que celui-ci l’aurait provoqué. Pour rapporter les faits plus précisément, l’avocat d’Émard cite « Mon client aurait reçu huit coups. Il aurait été frappé six fois, avant de donner un coup pour se défendre. Il en a reçu deux autres par la suite » ce qu’on voit aussi dans une vidéo captée dans la cellule qui a été rendue publique. Après, que les faits est été prouvé parce que la cellule était nouvellement munie d’une caméra, le policier risquait la destitution en 2014. La destitution veut dire que le policier aurait été congédié et priver de ses fonctions de policier. Dans le nouvel article qui est apparu récemment en 2019, on apprend que cette destitution de la SQ que risquait Landry a été évitée parce que celui-ci n’avait aucun antécédent judiciaire après qu’un comité a évalué son dossier.

Toutefois, il s’en tire avec une suspension de 2 mois sans solde par une décision du comité disciplinaire interne et une absolution inconditionnelle décision du juge après que Landry a admis sa culpabilité aux actes qui lui était reproché. Voici une citation tirée du site National Pardon qui explique ce qu’est l’absolution conditionnelle et inconditionnelle ce qui aide à comprendre la décision du juge : l’« absolution conditionnelle ou inconditionnelle est ordonnée lorsqu’il est clair que l’accusé est coupable du crime, mais qu’il n’est pas bénéfique pour la société ou l’intérêt public de le condamner et de lui adresser un casier judiciaire ». 

À la suite de cette sentence, beaucoup de questionnements en découlent. Effectivement, 2 mois sans solde semblent être une sentence très minime pour le geste que le policier a commis. On voit l’impact des acteurs qui influencent les peines par exemple : est-ce que le fait que la victime soit le présumer ex-chef des Rock Machine (un groupe de motard qui était impliqué lors de la guerre des motards contre les Hells Angels) est pu influencer cette décision, le fait que l’accusé soit un policier et que tous les témoins présents étaient aussi dans la police d’où la théorie de la sous-culture policière, dont l’objectif est de soutenir ces membres. De plus, avant son passage devant le juge, Landry a effectué une thérapie ce qui démontre le remords, la culpabilité et le désir de changer ce qui influence grandement la décision d’un juge.

Par la suite, Bruno Landry n’a pas seulement été réintégré au rang de la SQ, mais il a été promu au grade de sergent-enquêteur au sein de l’escouade du crime organisé. Dans une citation de l’article, on peut lire : « Ses pairs lui font toujours confiance », on voit alors que peu importe les gestes portés par un confrère policier, l’aspect solidaire et de fraternité que les policiers entretiennent entre eux reste toujours présent.

Pour conclure, il n’est pas indifférent de penser que dans une même situation si les voies de fait n’avaient pas été portées par un policier, l’accusé aurait eu une peine plus sévère même si les deux personnes ont un dossier exactement pareil.