Reconnaissance faciale : la SQ rassure les citoyens

reconnaissance-faciale-camera-intelligence-artificielle-2

La SQ veut utiliser de plus en plus la technologie pour les aider lors d’enquêtes. Par contre, après la publication d’un article sur le site de La Presse sur la reconnaissance faciale, plusieurs citoyens s’inquiète face à leur vie privée.  La SQ c’est alors voulu rassurante envers  ceux-ci et à indiquer que cette technologie serais utiliser afin de comparer des images de suspect dans le cadre d’enquêtes à une banque de photos  de criminels qui ont déjà été condamnés auparavant.

Le porte parole Hugo Fournier a indiquer que:
La police ne détient aucune banque de photos identifiants des citoyens et n’a pas accès aux photographies de permis de conduire

Par contre, la ligue des droits et libertés demande à ce que les citoyens soient consulté avant de prendre une décision de cette ampleur. La population doit avoir un mot a dire et doivent être informer avant. Elle affirme aussi que ses logiciels sont des outils qui surveillent la population et qu’ils ont un potentiel a l’atteinte a l’anonymat, au droit à la vie privé et à la protection des renseignements personnels.

Par définition, l’atteinte à la vie privée est:

 La collecte, l’usage, la communication, la conservation ou le retrait inapproprié ou non autorisé de renseignements personnels. Ces activités sont considérées « incorrectes » et « non-autorisées » lorsqu’elles contreviennent aux lois applicables en matière de protection des renseignements personnels.

Ainsi, il est « normal » que certains citoyens s’inquiètent, puisque collecter des renseignements sur une personne (dans la situation ici présente, son visage et ses traits) est en quelque sorte une atteinte à la vie privée. Puisqu’ensuite, les images sont conservées dans une banque de données et comparer à d’autres, afin de voir s’il y a certaine concordance avec d’autres photos enregistrer dans cette banque de donnés.

Ce que la SQ nous dit

La SQ indique que le projet va respecter l’ensemble des restrictions qui sont liées à la vie privé qui est prévue par la Charte. La reconnaissance faciale n’a pas comme but premier d’identifier toutes les personnes à partir d’une caméra. Il s’agit d’un outils qui s’ajoute à tous les autres pour aider à une enquête criminels.

M. Fournier nous donne comme exemple d’une personne qui est suspecté d’un vol dans un dépanneur quelconque. Celui-ci est vue par une caméra de surveillance, ainsi le nouveau système permettrais de faire une concordance dans la base de données avec l’image obtenue de la caméra de surveillance. Par la suite, le système pourrait « proposer des suspects potentiels ».

Selon La Presse,  la base de données que la police possède contient plus de 1,5 millions de photos de criminels accusé et pourraient atteindre environ 3 millions d’ici cinq ans environ. Par contre, toutes les personnes qui sont acquittés d’une accusations, M. Fournier nous indique que leur photos sont automatiquement détruites.

Malgré le fait que la police c’est vue rassurante, la population et la ligue des droits et libertés restent avec beaucoup des questions concernant l’utilisation de cette technologie.