Allégations de nature criminelle: deux policiers de Longueuil dans le viseur de la SQ
Il y a de cela quelque temps, pour être plus précise le 19 octobre 2018, deux policiers de Longueuil auraient été mis dans le viseur de la SQ, soit Sureté du Québec, pour des allégations de nature criminelle. De ce fait, des accusations auraient été portées contre eux en raison d’abus de confiance, fabrications de faux rapports et une entrave.
Au moment des faits allégués, les deux hommes en question travaillaient au Bureau d’analyse et de renseignement criminel du SPAL. Cet endroit se spécialise dans la cueillette et l’entreposage de diverses informations importantes de Longueuil. Les deux policiers, c’est-à-dire l’inspecteur Régis Audet et le lieutenant-détective Martin Valiquette auraient dû quitter leur poste pour une durée indéterminée, le temps que l’enquête se déroule. L’enquête a été menée par la Direction des normes professionnelles de la SQ au début novembre. Selon les multiples sources que la direction aurait eues, il aurait plusieurs indices qui laissaient croire qu’un conflit s’était créé entre les deux hommes et une employée du même bureau, ce qui aurait amené à ouvrir une enquête sur ces deux personnes concernées. L’employée en question aurait commencé à avoir des doutes sur ces collègues et leurs façons de faire. Toutes les infractions de nature criminelle commises par les deux hommes auraient été faites avant mars 2016. L’événement nous confirme qu’il aurait un troisième policer dans toute cette histoire, Marc-Olivier Perron. Ce policier de Longueuil, quant à lui, était accusé d’utilisation non autorisée d’un ordinateur, introduction par infraction, d’abus de confiance et possession d’armes. Au moment de l’enquête, de nombreuses sources nous confirment que cet homme, le 17 mars 2016 au soir, après une opération antidrogue, il aurait également introduit les bureaux du SPAL dans le but de volé un ordinateur ainsi que des informations de la police. Monsieur Perron aurait utilisé une arme de police avec mauvaise intention ce qui lui aurait également coûté des accusations dans les années précédentes. Monsieur Perron n’a rien à avoir avec les deux autres hommes et n’est pas dans la mire de la SQ, mais par contre, le fait d’enquêter sur les deux hommes rappelle à la citoyenneté de Longueuil que ce ne sont pas les premiers à avoir enfreint les lois.
En bref, l’inspecteur Audet et le lieutenant-détective Valiquette sont présentement les sujets principaux d’une enquête en cours. De fait, encore aujourd’hui, l’enquête est en cours et un des enquêteurs de la SQ est dans l’obligation de tenir les commentaires sous silence. Peu importe comment l’enquête terminera, il est évident et assez clair que malgré le fait que les deux policiers travaillaient dans ce milieu depuis plus de 20 ans et qu’ils étaient décrits comme des personnes travaillantes et très investiguées n’effacent pas leurs actes dits criminels. Un sergent détective à un code déontologique bien spécifique à respecter et surtout, les lois s’appliquent également à ceux-ci.
Dans ce genre de situation, il est très important de porter attention à ce que la police a le droit de faire et ce qu’elle n’a pas le droit, mais surtout au fait que la loi s’applique à tous citoyens y compris la police. Certains types de corruptions existent dans le milieu des policiers. De fait, il serait possible de faire un lien avec les corruptions typiques de la police et l’ampleur de la déviance policière. Un agent de la paix devrait, techniquement utiliser ce qu’il a besoin pour résoudre les problèmes de son milieu, par exemple avec la force physique, une police devrait utiliser la force « nécessaire » pour mobiliser un individu. Dans ce contexte, chaque police doit donc juger par lui-même de la force nécessaire à prendre pour régler le problème en question. Il est donc possible de faire un lien avec les actions des deux sergents de Longueuil et le détournement de la justice. En effet, ces hommes ont essayé de détourner le système pénal, voire les lois, pour leurs propres bénéfices. Ils ont, en quelque sorte, utilisé leurs droits mais de façon abusive, ce qui nous mène à faire des liens avec l’ampleur de la déviance policière. On pourrait comparer monsieur Valiquette et monsieur Audet à la théorie des pommes pourries. Cette théorie prône l’idée selon laquelle il y a seulement une personne, deux dans ce cas ici présent, qui est perçue comme « pas bonne », comme « mauvaise police ». Comme expliquer plus haut, plusieurs polices du même bureau seraient au courant de l’événement, mais seulement deux personnes sont accusées et dans le pétrin suite aux allégations. Donc, on pourrait également faire un lien avec une étendue ou une corruption organisée, car les personnes font chacune leurs « choses » de leur côté, malgré le fait qu’ils se connaissent tous, qu’ils travaillent tous au même endroit. Par contre, nous sommes loin d’une déviance policière étendue et organisée, qui est d’ailleurs le pire des scénarios, parce que personne n’est techniquement lié ensemble, personne ne forme d’équipe afin de parvenir à des actions illégales en se protégeant les uns des autres. Il est possible de le remarquer puisqu’il est clair que c’est une collègue qui a fait part de ses doutes pour que l’enquête débute. S’il était question d’une déviance policière organisée, elle n’aurait rien dit et aurait peut-être même comploté avec eux.
Suite aux liens avec les types de corruptions et avec l’ampleur de la déviance policière, il serait possible de continuer les liens avec l’événement présenté précédemment et les causes de la déviance au sein de la police. Il est très rare, voir peu commun qu’une police enfreint une loi ou abuse de son pouvoir. Cela est évident, mais surtout normal vu le fait que les policiers ne sont pas choisis au hasard. En effet, avant de faire partie de la police, il est très difficile d’y accéder et une panoplie de tests psychologiques, mais surtout physiques doivent être réussis avant de pouvoir accéder à ce métier. Donc, le « nombre », ici le nombre de polices, est un élément qui fait en sorte que peu d’entre elles enfreint leurs droits. Dans l’événement survenu à Longueuil, il est possible d’affirmer que peu de polices font face à des allégations de nature criminelles vu qu’ils sont seulement deux et qu’un seul avait été accusé auparavant. Par contre une des causes, qui pourraient, comparativement à la première, amener les policiers à abuser de leurs pouvoirs et de ne pas respecter leurs lois seraient la supervision déviante. Une des causes de la corruption serait le fait qu’il n’aurait pas assez de supervision ce qui amènerait un plus grand taux de déviance dans les postes d’agents de la paix. Chaque année, des policiers utiliseraient de la technologie de façon illégale pour leurs propres occupations personnelles. Ce fait amène à croire et confirme le fait que la complexité des missions, une autre des causes, est bien présente. Le fait que la police, avec les années, s’est développée amène toutes sortes de nouvelles technologies qui nous permettent d’avoir accès à beaucoup d’informations privées sur à peu près n’importe qui, ce qui peut parfois amener les policiers à exagérer et faire des actions illégales. Donc le fait que les deux policiers de Longueuil aillent eu des allégations de nature criminelle contre eux pourrait être causé par un manque de surveillance, de type négligé, vu le fait que les deux travaillaient au sein du même bureau depuis 20 ans et que leur abus de pouvoir, qui n’est toujours pas précisé, serait peut être le résultat des nouvelles technologies avancées où il est maintenant difficile de faire la différence entre ce qui est permis et utile pour le travail et ce qui pourrait nous rapporter des bénéfices personnels. Par contre, le fait qu’un seul sergent détective ait fait face à des accusations contre lui prouve qu’en effet, le nombre de policiers « corrompus » est très petit.
Pour conclure, il est clair, comme les neuf fondements de la police, qu’en aucun cas celle-ci ne peut usurper de ses pouvoirs, il ne peut donc pas en abuser. Les lois qui sont écrites, sont les lois qui se doit d’être respectées et en cas contraire, les personnes concernées doivent faire face à des conséquences pénales comme tous citoyens. Le policier a comme devoir de servir la loi et non le citoyen, mais en faisait de telles erreurs, il est clair que celui-ci s’aide à avancer d’une quel qu’onc manière ou à se rendre service à lui-même. Donc, il préfère prioriser le citoyen que la loi. En bref, l’enquête sur ces deux policiers apportera des réponses sous peu, mais ce qui est certain, c’est que c’est deux ont enfreint plusieurs lois et ont dû quitter lors poste en allant faire des petites taches administratives le temps que l’enquête, pour prouver leurs « erreurs », se termine. Une police ne doit en aucun cas perdre la confiance du public et c’est dans des situations comme celles-ci que les citoyens commencent à avoir plus peur. Il n’est pas rassurant de savoir que des policiers de notre province abusent de leur pouvoir et remplit leur mandat de mauvaise façon. Il n’est pas non plus rassurant de voir apparaître dans les nouvelles le fait que deux agents de la paix font l’objet d’enquête criminelle. Le contrôle social est quelque chose de primordial dans une société qui se doit d’être respectée. Tout le monde devrait, peu importe son domaine, respecter et utiliser leurs privilèges à bon usage, sans en abuser.