L’avocat de Weinstein redemande l’abandon des poursuites pour erreurs de la police

La cause de Monsieur Weinstein est un dossier qui perturbe encore bien des gens. Cet homme, reconnu pour être un grand producteur d’Hollywood, s’est embarqué dans un long procès pour agressions, viol et harcèlement sexuel contre quelques femmes. Malgré le fait que les procédures de son arrestation ont débuté vers le début du mois d’octobre 2017, plusieurs éléments et mêmes erreurs font réagir. Ils font réagir autant positivement que négativement vu le fait que l’avocat de monsieur Weinstein demande l’abandon de certaines preuves non valides et que, plusieurs femmes connues, quant à elles, sont maintenant poussées et se sentent plus alaise de dénoncer cet homme. En effet, Harvey Weinstein serait accusé pour harcèlement et agression sexuelle. Plusieurs témoignages et plaintes auraient été faits contre ce producteur hollywoodien. Dès le commencement des procédures, le producteur a vite été exclu de l’Académie du cinéma dont il faisait partie. Même si celui-ci a toujours nié les agressions sexuelles, plusieurs démarches ont été entamées pour l’accuser.

Ce qui est le plus important dans cet événement est la question des « erreurs » que la police aurait faites. Effectivement, l’avocat de Weinstein redemande à nouveau l’abandon de la poursuite pour erreurs de la police. De fait, plusieurs éléments qui ont été présentés pour favoriser l’accusation de monsieur Harvey ne seraient pas acceptables en cours vu la non-validité. Il est important de comprendre ici qu’à plusieurs reprises l’avocat de Weinstein à demander qu’on ignore certaines preuves, mais ses demandes n’ont pas toujours été acceptées. Dans les dossiers de viol, d’agression sexuelle ou d’harcèlement de nature sexuel , les éléments sont des éléments fragiles qui faut traiter avec beaucoup de minutions et la ligne entre consentante ou non est très mince. C’est pourquoi monsieur Benjamin Brafman, l’avocat en question, aurait redemandé, en novembre 2018, l’abandon de certaines preuves. Selon Brafman, l’erreur de la police est là souvent : les policiers auraient mal effectué leur enquête, car il aurait pris en compte des éléments qui montrent bel et bien que certaines femmes seraient consentantes et n’auraient pas eu de relations sexuelles non désirées. Trois femmes auraient porté plainte et auraient voulu poursuivre Weinstein pour agression sexuelle et viol, mais l’une de celles-ci aurait continué à entretenir un lien et à communiquer avec le producteur en 2006, la date selon laquelle il l’aurait supposément agressée sexuellement. En 2007, celle-ci lui aurait envoyé, à plusieurs reprises, des SMS et des courriels demandant à leur revoir ce qui fait en sorte que la preuve n’est plus très exacte. De plus, une autre femme, nommée Lucia Evans, aurait témoigné contre monsieur Harvey pour harcèlement en prétendant que celui-ci l’aurait forcé à lui faire une fellation, mais elle aurait également dit à une de ses proches l’avoir fait en échange d’un rôle principal dans un film. Ces informations ont finalement conduit à l’abandon, vers la mi-octobre, d’un des six chefs d’accusation contre Weinstein. Une autre erreur faite par les enquêteurs, pour être plus précis par le détective DiGaudio, est la suivante : celui-ci aurait demandé à une des accusatrices d’effacer de son cellulaire des éléments qui auraient été jugés de gênants, même vu le conseil contraire ordonné par les instructeurs de la couronne qui voulaient avoir la remise des téléphones en état, c’est-à-dire sans aucune modification. Finalement, l’avocat de l’accusé aurait été capable de prouver que l’enquêteur principal de cette poursuite n’aurait pas pris en compte le fait qu’une des accusés et monsieur Harvey serait resté en relation presque un an après le supposé événement menant à l’agression sexuelle. Donc, toutes ces erreurs ont mené l’avocat d’Harvey Weinstein à juger les preuves invalides et pas assez fortes pour accuser son client. De plus, celui-ci a jugé que les preuves recueillies brimaient les droits de Weinstein. Toutes ces erreurs ont fait en sorte que Brafman demande au juge, pour une dernière fois, d’organiser une audience pour déterminer l’étendue des erreurs commises par les enquêteurs, mais également par le procureur de ce dossier.

Il est primordial, dans des dossiers comme celui-ci, mais également de n’importe quel dossier de s’assurer que la police à bien effectuer son rôle. Effectivement, la police ne peut faire ce qu’elle veut. De fait, les agents de la paix ont comme outils leurs connaissances, les lois, les témoins et plus encore. Il est possible de faire ici, un lien avec le fait que la « boite à outils » de la police, dans le dossier de monsieur Harvey, n’a pas bien été respecter au niveau des lois. De fait, l’enquêteur en question à supprimer des preuves du téléphone d’une plaignante et n’auraient pas pris en compte tous les éléments, comme les courriels et les SMS demandant de revoir l’ancien producteur d’Hollywood, d’une des femmes dites abusées. Ces preuves sont des éléments qui changent complètement la tournure des choses et qui remettent en doute la qualité des témoignages. Donc, il est évident dans cet exemple que la police s’est mal servie de ces outils d’enquêteur et n’a pas totalement respecté ces droits.

On pourrait faire également un lien avec les neuf principes de la police qui ont été établis, il y a de cela des années. Un des principes des fondements de la police est le fait que la police ne peut, en aucun cas, usurper ses pouvoirs, il ne peut pas abuser de ses pouvoirs, il a une limite à respecter. Le policier détient les pouvoirs tels qu’écrits par la loi. C’est la même chose pour les juges et les avocats qui eux aussi détiennent différentes lois à respecter. Pour ce qui est de la police, elle est dans l’obligation de respecter ses droits. Par exemple, la décision d’une peine pour un accusé ne fait pas partie de ses tâches. Un lien est facile à faire avec ce principe et le fait que les preuves non valides ont été considérées en cour. Plusieurs éléments dans le dossier de Weinstein n’étaient pas récupérés de la bonne façon et certains témoignages étaient contradictoires ce qui était le devoir des enquêteurs de s’assurer de la validité des témoignages. De plus, il est possible de faire un lien avec le principe de servir la loi et non le souverain. C’est principalement la loi qui doit être « protéger » et servie par la police et non le souverain. Par contre, dans le dossier de Weinstein, il est évident que lorsque le détective DiGaudio à demander à une des victimes d’effacer certaines de ces conversations avec l’ancien producteur hollywoodien, la loi n’a pas été respecté, en prenant en compte que la cour avait demandé d’avoir toutes les conversations. La preuve a donc été modifiée à ce moment. Il est donc possible de dire qu’à ce moment l’enquêteur tenait plus à servir la personne en question, la plaignante, que la loi. On ne pourrait pas dire que c’était du favoritisme de la part des polices ou quelque chose de la sorte, mais nous pouvons affirmer que clairement la police n’a pas respecté les procédures vu les demandes du côté adverse et des tribunaux. C’est donc pour ses raisons qu’il est possible de faire un lien avec le principe de servir la loi et non le souverain et de ne pas usurper de ses pouvoirs.

Une police s’occupe donc de faire régner l’ordre et de procurer un sentiment de sécurité auprès de la population. Également, elle cherche à arrêter les « méchants » pour que les « bons » aient moins peur. Par contre, il est dans son devoir de le faire dans les termes, les droits et les conditions qui lui sont imposées. Dans le dossier de monsieur Harvey Weinstein, il est bel et bien question d’erreurs de la police que nous devons remettre en question, car une preuve recueillie de la mauvaise façon et une preuve qui est non valide peuvent effectivement rendre une personne finalement non coupable. Même une personne arrêtée et accusée a des droits et la police est dans l’obligation des respecter et de faire aucun favoritisme, peu importe la plainte, le crime ou la situation. Les erreurs de la police sont des éléments très importants pour les avocats de la défense, car c’est souvent avec cela qu’ils sont capables de « piéger » les policiers et qu’ils s’assurent que les droits de leur client ont été respectés

Ce que nous savons est bien différent de comment le prouver. Il est très facile d’avoir des preuves, connaitre le cours des événements dans les moindres détails, mais prouver le tout est une autre chose, quelque chose de beaucoup plus complexe. On doit s’assurer de faire toutes les démarches dans le respect de l’accusé, mais surtout de s’assurer d’effectuer l’enquête en respectant les droits de cette personne en question. Des fausses preuves ne mènent à rien et diminuent la crédibilité de la police.