Profilage racial : la police de Toronto fortement critiquée
Au 21e siècle, il existe encore d’importantes problématiques concernant le racisme. En réalité, le racisme est la chose la plus partagée sur Terre. Ce problème demeure encore présent dans nos pays occidentaux et à travers le monde. La question d’égalité n’est qu’en constante évolution cependant, elle est loin d’être accomplie. Par ailleurs, le racisme est un phénomène qui se retrouve dans plusieurs professions et diverses situations. Le policier est confronté dans son quotidien à des situations d’autorités dans le but de remplir ses fonctions. Par conséquent, il arrive parfois malheureusement que les situations d’autorités deviennent de l’abus de pouvoir. L’abus de pouvoir de ceux-ci est une déviance policière qui dépasse largement la corruption. La déviance policière et le racisme sont deux phénomènes complètement divergents, mais les deux ensembles peuvent causer des dégâts importants.

La police de Toronto subit de fortes accusations racismes et d’abus de pouvoir à l’égard des personnes noires. «Les personnes noires sont près de 20 fois plus susceptibles d’être abattues par des policiers de Toronto que les personnes blanches, bien qu’elles ne représentent qu’environ 9 % de la population. » Cet article démontre cette injustice avec quelques événements passés qui sont très problématiques actuellement.
Suite à cette révélation par la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP), une enquête est ouverte chaque fois qu’un civil est blessé ou encore tué par un policier. Les personnes noires représentent qu’environ 9% de la population et ils sont quand même la cible principale des policiers.«La commission a indiqué que les Noirs étaient impliqués dans 36% des fusillades étudiées, dans 61% des cas de recours à la force impliquant des morts civiles et dans 70% des fusillades mortelles perpétrées par la police.»La brutalité policière peut être très difficile à dénoncer puisque les policiers sont souvent les seuls témoins. En fait, ils emploient l’abus de la force en utilisant la menace ou la violence. Cette déviance est souvent utilisée afin d’obtenir plus de renseignements pour certaines enquêtes ou bien pour faire taire les individus qui sont témoins d’un acte illégal concernant les policiers. Certains moyens illégaux sont employés dans le but de combattre le crime. Cette stratégie n’est pas pour le bénéfice personnel du policier, c’est principalement pour les mêmes raisons telles que clore une enquête et remonter l’efficacité de son travail en tant que policier. En mars 2013, trois agents de l’unité TAVIS (stratégie d’intervention anti-violence de Toronto) ont demandé à un homme noir qui était à vélo de s’arrêter pour lui demander s’il avait quelque chose sur lui. L’UES a déterminé que ce genre de fouille n’était pas nécessaire et elle n’avait pas été faite de façon appropriée, car deux des policiers lui tenaient les bras. Cette intervention aurait-elle eu lieu si c’était un homme de race blanche? Ces interventions soulèvent beaucoup de questionnements. Une lettre à la TPA est survenue concernant l’enquête sur le profilage racial et la discrimination envers les personnes noires. Le mandat de la CODP est axé sur la discrimination et un impact collectif précise que l’objectif est de rétablir la confiance envers la police. La confiance entre la police et la collectivité devrait être une priorité pour tous. Comme mentionné dans la lettre, dans une ville où qu’il y a un bon nombre de «minorités visibles», le respect des droits de la personne est le moyen le plus efficace pour les policiers afin de gagner leur confiance. En fait, le respect des droits de la personne est sensé être égaux pour tous peu importe les villes.

La Commission ontarienne des droits de la personne suit le dossier de près et demande un suivi très strict concernant les statistiques démontrant l’injustice raciale. Malgré plusieurs changements concernant les «minorités visibles» , certaines problématiques demeurent encore importantes à ce jour. Les citoyens ont des attentes démesurées et contradictoires quant à la police. Néanmoins, la déviance policière est l’une des causes principales de l’insatisfaction face aux policiers.
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