Un meurtre à Val-Bélair, un suspect arrêté
Le 7 février dernier, des patrouilleurs du Service de police de la Ville de Québec ont trouvé la dépouille d’une femme dans la rue de l’Esprit à Val-Bélair. La dépouille portait des marques de violence ce qui a déclenchée une enquête pour meurtre. Ce qui est le deuxième homicide dans le territoire du SPVQ cette année. Un homme de 29 ans a été localisé et il est considéré comme un suspect. La police l’a retrouvé dans un hôpital pour des blessures dont la nature reste non divulguée. Pour le moment le suspect n’a pas encore été interrogé parce qu’il recevait toujours des soins. Durant l’année 2018, il n’y a eu que deux enquêtes pour meurtres sur le territoire du SPVQ tandis qu’au début de 2019, il n’y a eu que deux enquêtes pour meurtres en cinq semaines d’intervalle.
Les patrouilleurs sont allés à l’adresse de la victime parce qu’ils s’occupaient d’une voiture retrouvée dans un banc de neige ce qui représente 90 % de leur temps incluant l’administration, la réponse aux appels des citoyens et du code de la sécurité routière. Une des raisons pourquoi les policiers ne traite que 10% d’affaire criminelle durant leur quart de travaille, c’est le fait que la police au Québec a été grandement influencé par la police britannique qui était décentralisée. De plus, la police a pour but de prévenir les crimes et les désordres public plutôt que de les réprimer. C’est pour cela que les policiers passent beaucoup de temps à répondre aux citoyens.
Aussi, au Québec, il y a la loi 70 qui déclare le niveau de services qui doivent être offert par les corps municipaux et la SQ. Pour la ville de Québec cela représente le niveau 4 si vous voulez savoir ce que cela représente en terme de service, je vous invite à aller sur le site legisquebec.gouv.qc.ca. Par contre le service de base est la gendarmerie, ceux qui s’occupe des patrouilles et les enquêteurs, ceux qui enquêtent lors des crimes graves ou lorsqu’ils ne sont pas immédiatement résolus.
En somme, les services de polices au Québec sont décentralisé puisqu’il s’inspire de la police anglaise qui avait pour but de travailler pour la communauté et non d’espionner les personnes comme dans la haute police. Ensuite, la majorité du travail des patrouilleurs est administrative ou répondre à des appels de citoyens ou des problèmes en lien avec le code de la route. Seulement dans 10% des cas, ils interviennent sur un sujet criminel, mais quand c’est le cas, les médias sautent sur l’occasion pour l’afficher et le mettre en gros titre pour faire du sensationnalisme.
https://www.journaldequebec.com/2019/02/07/une-personne-retrouvee-sans-vie-a-val-belair
http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/P-13.1,%20r.%206