Poste de police communautaire mixte autochtone: s’unir pour faire une réelle différence

La police est en quelque sorte une porte d’entrée du système de justice criminelle. La création de la police provinciale au Québec a été fondé en 1839. C’est seulement en 1968 qu’elle est devenue la Sûreté du Québec. Les patrouilleurs ont plusieurs mandats mais ils passent moins de 10% de leur temps sur des affaires criminelles. L’union des patrouilleurs et d’intervenants à Val-d’Or forment une belle équipe pour améliorer les conditions tout en diminuant les troubles de la paix. La Sûreté du Québec a innové une approche communautaire en instaurant un poste de police communautaire mixte autochtone à Val-d’Or (PPCMA). Dans le but d’améliorer ses pratiques, ce travail d’équipe est présent depuis plus d’un an auprès des personnes autochtones et allochtones en situation de vulnérabilité.  

Ces trois qualités primordiales soient, l’écoute, l’engagement et l’ouverture de l’équipe, ont mené à l’implantation de plusieurs projets et des changements observables. Les patrouilleurs et les intervenants du PPCMA constatent une amélioration évolutive en ce qui concerne la perception et la culture de ceux-ci. « Nous notons une diminution des appels pour trouble de la paix et du bon ordre ainsi qu’une augmentation pour assistance au public. De plus, grâce au partenariat communautaire, le nombre d’incarcérations est en baisse. » , indique la Directrice du district Nord.Dans le but d’offrir des interventions personnalisées, des solutions globales ainsi que des suivis serrés, ce travail conjoint concerne les personnes en situation de rupture sociale ou encore en matière de toxicomanie, de pauvreté et d’itinérance. Un mythe persiste depuis plusieurs années concernant les policiers. Ce mythe proclamé dans notre quotidien est que l’une des obligations premières d’un policer est d’arrêter les malfaiteurs. Cet article brise ce mythe puisque les policiers de la Sûreté du Québec n’ont pas l’objectif d’arrêter les malfaiteurs, mais bien d’aider ces personnes en situation de vulnérabilités. 

La relation entre les policiers et les citoyens est essentiellement problématique dans une société démocratique comme le Canada. Traditionnellement il y a trois mandats de la police soit, maintenir la paix, protéger le citoyen et protéger la propriété. Ces mandats ont beaucoup évolué à travers les années. Suite à quelques changements  sociopolitique, il y a principalement trois grandes familles de missions actuellement dans la police au Canada. La première famille est le maintien de l’ordre qui est de la patrouille, répondre aux urgences, aider à la circulation et régler des conflits. La seconde est l’image classique que nous avons des policiers. Celle-ci est l’application de la loi, arrêter des suspects, contrôler la criminalité et faire des enquêtes. La dernière famille est les services, un rôle beaucoup plus flou que les autres, mais d’une très grande importance. Le PPCMA est un exemple idéal de cette mission puisqu’elle donne aussi des conseils de sécurité, rencontre des citoyens pour les écouter et les réfèrent selon leur cas. Cette mission n’est pas très connue au sein de la population, mais pourtant elle est tout aussi importante que les autres. L’emploi du temps des patrouilleurs n’est pas seulement de donner des tickets, il y a beaucoup plus de fonctions que l’on croit. 

En travaillant avec leurs forces et leurs différences, ce travail permet de faire une réelle différence sur le terrain. De plus, en engageant une conseillère civile d’origine algonquine, cela permet d’offrir un regard autochtone dans les objectifs et les stratégies mis en place. La première nation vit parfois quelques fois difficultés, elle n’est pas toujours comprise. La conseillère civile est d’une aide fondamentale puisqu’elle peut créer une certaine confiance grâce au lien d’appartenance avec ces derniers. Elle peut aussi les référer à d’autres organismes et des services sociaux selon leurs besoins. Cet organisme est une excellente initiative concernant les patrouilleurs, ils s’investissent dans la communauté au-delà du cadre du travail. La police est influencée par divers acteurs. Les deux acteurs qui influencent grandement les policiers sont les citoyens et les médias. Les citoyens influencent le rôle de la police de plusieurs manières, mais ils font surtout de la pression de groupe en manifestant leurs mécontentements. Les médias ont une grande importance quant à l’image des policiers. La médiatisation est une source grandiose qui influence directement l’opinion publique. Les journalistes peuvent représenter les policiers comme un combattant du crime. Ce message divulgué à la population démontre une mince partie de leur mandat. Ils vont publier ce genre de nouvelle pour attirer l’attention sans dévoiler les petites actions quotidiennes des policiers. 

L’objectif premier de la police restera toujours le maintien de l’ordre public. Le travail des patrouilleurs et des intervenants est très favorable au sein de la population. Il devrait y avoir cet organisme conjoint patrouilleurs/intervenants dans toutes les villes. Même si le besoin est moins présent, il y a toujours place à amélioration!