Cocaïne: un ex-journaliste de Vice arrêté


Jeudi le 31 janvier dernier, la GRC annonce dans un communiqué l’arrestation réussi de deux personnes qui étaient d’anciens journalistes sur une affaire de complot à Sydney en 2015. Le 22 décembre de cette même année, quatre canadiens et un américain ont tenté de faire rentrer sur le territoire australien 40kg de cocaïne, mais les autorités australiennes les ont interceptés à l’aéroport avant d’en pouvoir retirer profit. En tout, 7 personnes sont impliquées dans ce complot. La GRC a travaillé avec la police fédérale australienne afin de pouvoir enfin mettre le doigt sur les deux personnes qui en sont à l’origine, soient l’homme de 28 ans Yaroslav Pastukhov et Ali Taki Lalji, âgé de 30 ans. Ces deux hommes étaient dans l’équipe de VICE Canada, une plateforme ou des articles de tout genre étaient publiés. 

L’équipe

            Pastukhov était connu sous le nom de Slava Pastuk, il vivait à Montréal sous une fausse 

 identité. Il était journaliste pour VICE entre février 2014 et février 2016 et plus particulièrement pour Noisy, qui appartenait à VICE, qui était consacré à la musique en majorité.

            Pour Lalji, quant à lui, a fait des bons d’emploi en emploi en faisant une apparition brève chez VICE qui s’est terminée en février 2014.

            Pour ce qui est des cinq autres hommes, ils ont été arrêtés directement le 22 décembre 2015 lors de l’interception des  40 kg de cocaïne à Sydney. Tous les «livreurs» de ce complot ont plaidé coupable avec des peinesdifférentes données par le juge. Jordan Gardner, Kutiba Senusi ont reçu une peine de sept ans et demi, tandis que Robert Wang, Nathaniel Carty et Porscha Wade ont respectivement obtenu une sentence de six ans et demi, cinq ans et demi, et 3 trois ans. 

Sentence

             Ces peines ont été données du juge par l’application de l’article 465. (1) al. a) (i) du Code Criminel Canadien, qui se traduit comme suit :

Complot

  • 465 (1) Sauf disposition expressément contraire de la loi, les dispositions suivantes s’appliquent à l’égard des complots :
    • […]
    • b) quiconque complote avec quelqu’un de poursuivre une personne pour une infraction présumée, sachant qu’elle n’a pas commis cette infraction, est coupable d’un acte criminel et passible :
      • (i) d’un emprisonnement maximal de dix ans, si la prétendue infraction en est une pour laquelle, sur déclaration de culpabilité, cette personne serait passible de l’emprisonnement à perpétuité ou d’un emprisonnement maximal de quatorze ans,

Dans cette accusation, les deux hommes qui sont à comparaître risque de recevoir une sentence plus haute, considérant le fait que les cinq hommes qui ont été mentionnés plus haut sous la menace de Pastukhov pour la réalisation de ce crime. De plus, la sentence donnée est parfois subjective à cause du pouvoir des juges, et un article du journal Heraldinclue un juge qui est affirmatif quant aux menaces de Pastukhov qui seraient sans-pitié : “I am very firmly of the view that these offenders were exploited by people who were ruthless, persistent and manipulative in recruiting them,”

L’union fait la force

L’alliance des deux forces de police fédérale a grandement aidé à venir à bout de cette affaire, rendant ce complot international. Les deux hommes courent le risque d’obtenir 14 ans de prison si aucun autre chef d’accusation n’est rapporté contre eux. Chris Leather, un officierresponsable de la section Crimes graves et crimes organisés de la GRC, affirme sa satisfaction et sa reconnaissance envers tout le travail et tous les efforts qui ont été fournis par la GRC elle-même et tous les autres organismes partenaires nationaux et étrangers. Il ajoute aussi que c’est le résultat d’une équipe avec une grande détermination d’apporter ces hommes en justice.

Chefs d’accusation

            Selon lecommuniquéde presse de la GRC, les deux hommes font face à l’accusation de l’infraction «Complot visant à exporter de la cocaïne» en vertu non seulement du Code criminel canadien, mais aussi de la Loi réglementant certaines drogues et substances. Pastukhov est demeuré en détention jusqu’à sa comparution le 4 février 2019 au tribunal de l’ancien hôtel de ville de Toronto. Pour ce qui est de Lalji, il comparaît le 6 février 2019 pour sa libération sous caution au même endroit que son complice.