Sûreté du Québec : Manquement déontologique ou simple manque d’expérience ?
Lundi 13 août 2012 dans les environs de Victoriaville, l’agent Fournier de la sûreté du Québec a été impliqué dans une collision touchant deux autres véhicules et causant des blessures mineures à deux personnes dont à lui-même alors qu’il répondait à un appel d’urgence. Il a par la suite admis ne pas avoir fait preuve de prudence en conduisant la voiture de police.
Le Comité de déontologie policière a pris part dans le dossier, notamment en ce qui concerne l’audience de l’agent Fournier, où quelques témoignages ont été entendus.
Au moment de la collision, l’agent en question en était à ses débuts comme policier. En effet, cela ne faisait que trois mois qu’il pratiquait son métier et il n’avait jamais eu de problèmes en ce qui concerne la déontologie.
La sanction qui lui a été imposée est une suspension de neuf jours ouvrables considérant l’absence de blessures graves. Selon le Comité de déontologie policière, cette dernière sera en mesure de faire comprendre à l’agent concerné qu’il a eu un manque de jugement et permettra de le dissuader de tous comportements semblables dans le futur.

Le fonctionnement de la Sûreté du Québec
La Sûreté du Québec compte presque 6000 agents et offre des services de police dans plusieurs Municipalités régionales de comté (MRC) et s’assure également de faire respecter le code de sécurité routière sur les autoroutes provinciales et fédérales.
Et les médias dans l’histoire ?
Bien que les médias ont le mandat d’informer les citoyens sur ce qu’il se passe, il peut arriver que, selon les situations, ils ne fassent pas qu’informer la population. Effectivement, dans le cas présent concernant l’agent Fournier, les médias ont bel et bien informé les citoyens de l’incident survenu le 13 août 2012, mais ils ont peut-être contribué également à ce que ce jeune policier soit mal vu.
La population peut avoir un regard critique sur cette situation et se dire que l’agent de la Sûreté du Québec n’a pas bien fait son travail, ce qui, par la suite, peut engendrer un certain jugement qui fini par dégénérer.
Dans certains cas, les médias peuvent être utilisés comme une ressource d’aide au service de police, par exemple lors d’une disparition ou bien lorsqu’un individu est recherché par la police suite à un acte criminel. Cependant, il peut être pertinent de se poser la question à savoir s’il arrive que les médias en mettent trop dans certains cas.
Peut-être que ce serait le cas dans l’affaire concernant l’agent Fournier.