Les interventions policières en Saskatchewan: brutalité envers les résidents

Photo de Josh Megeney, âgé de 28 ans

Dans un article écrit le 6 octobre 2016, on nous raconte l’événement relié à la mort d’un jeune homme survenue à la suite d’un appel au 911. Un résident disait qu’il y avait quelqu’un qui rôdait à l’extérieur de son domicile. Lorsque les policiers sont arrivés sur place, ils ont aperçu un jeune homme qui se nommait Josh Megeney à l’intérieur. Celui-ci avait en sa possession une arme à feu, les policiers ont alors tiré. Ils ont constaté la mort de Josh lorsqu’ils ont inspecté la maison. Le 6 avril 2018, les parents du défunt demandent encore des réponses pour le geste des policiers. Dans le rapport, il n’était toujours pas spécifié si le jeune homme avait appuyé sur la gâchette avant les policiers ou vice versa. L’article « Les parents d’un homme tué par la police à Saskatoon veulent des réponses » mentionne que le jeune homme aurait été tiré à travers une porte de bois, ce qui laisse un doute raisonnable que celui-ci ne pointait peut-être pas son arme à feu sur les policiers. De plus, l’article mentionne qu’il a eu plusieurs morts lors des interventions policières en Saskatchewan. Plus précisément,

de 2000 à la fin 2017 [il y a eu] 16 personnes [dont] 12 sont mortes par balles. Toutes les victimes, sauf une, étaient des hommes. 10 étaient des membres des Premières Nations.

Cette source a aussi avancé que plusieurs de ces victimes auraient des problèmes de santés mentales ou bien des problèmes de consommation de drogues, comme c’était le cas pour Josh Megeney. Tel que mentionné plus haut, les premières nations sont aussi victime de brutalité policière. Le prochain article discuté met en évidence les cris du cœur d’une maman dont le fils, Melvin Bigsky, a été tué par balle par des policiers de la Saskatchewan. Elle demande à avoir des réponses ainsi que l’égalité entre les races. Il semblerait qu’en Saskatchewan, l’origine des gens, leur profil social et leur habitude de vie auraient vraisemblablement un impact au niveau de la police et de la brutalité. Dans le cas décrit, en avril 2001 Melvin et 3 autres suspects auraient été interceptés par la police pour doute de conduite en état d’ébriété. L’un des suspects aurait attaquer le policier lorsqu’ils étaient assis dans la voiture. Melvin aurait repris le volant de la camionnette pour se diriger vers l’agent de paix. Le policier aurait alors craint pour sa vie et aurait tiré 3 coups de feu en direction de Melvin. Ce dernier a été atteint par balle à la tête et est mort peu de temps après. La vice-présidente de la fédération des nations autochtones souveraines demandes une enquête publique.

Photo de Melvin Bigsky

Nous le voyons tout le temps. […] Il faut que ces enquêtes aient lieu. Heather Bear

Malgré tous les efforts des chefs de cette fédération, il y a peu d’avancement. Bien que la situation ne soit pas entièrement changée, il y a tout de même des précautions utiliser par le service de police pour diminuer ces interactions négatives. Tel que, l’utilisation du taser et une technique de désescalade apprise lors de formation. Donc, certaines de ces plaintes ont été entendues et ont amené le service de police à faire des changements, mais est-ce qu’ils ont poussé le développement assez loin? La mère de la victime, Bigsky, n’est pas tout à fait d’accord.

Cette clientèle plutôt mal comprise par la société fait souvent face à de l’injustice. Cette injustice n’est pas apparue du jour au lendemain. Les sans-abris, les gens atteints d’une maladie mentale ou bien des toxicomanes sont parfois mal compris. De plus, les premières nations sont souvent aussi mal comprises par la société et mises à part dans des réserves. Auparavant, les gens de la compagne se dirigeaient vers les grandes villes pour se trouver de l’emploi et ainsi subvenir aux besoins de leur famille. Par contre, cette augmentation de gens dans les villes a créé une pénurie d’emploi. Alors, les gens en situation de pauvreté commettaient plus de crimes dans le but de subvenir à leurs besoins. Comme les personnes aux prises avec une maladie mentale, en situation de pauvreté ou bien avec des problèmes de consommation font tout en leur pouvoir pour combler leurs manques, que ce soit des drogues ou bien de la nourriture. Donc, certains de ces individus seraient des victimes du « watchmen ou bien de la maréchaussée caduque », pour les remettre à leur place et donner un exemple aux autres qui aimeraient faire de même dans la ville. Cette logique n’est plus valable, par contre, avec ce qui est démontré avec ces articles, il y a tout de même une certaine ressemblance au raisonnement du moyen âge. Cette pensée est peut-être excessive, mais est-ce que les gens qui commettent des crimes méritent d’être jugés aussi rapidement? Toutes ces victimes n’ont pas eu la chance de s’exprimer et ont été tuées avant même de le faire. Comme au tout début de la formation de la police, l’ethnie et la classe sociale des gens ont encore un impact au niveau de la loi. Ces articles mettent en lumière l’inégalité des races qui est très présente pas seulement en Saskatchewan, mais partout où il y a des différences raciales ou sociales. Le prochain article démontre l’ampleur du problème en Saskatchewan.

 Au moins « 60 plaintes en 3 ans ont été déposées contre la GRC » de la Saskatchewan. Dans ces plaintes qui ont été délaissé, les citoyens dénoncent les forces excessives utilisées par la GRC. Un exemple d’un cas et des conséquences émissent à la suite de la déviance policière a été illustrer dans l’article intituler « Brutalité policière : 60 plaintes en 3 ans contre la GRC en Saskatchewan ». Le policier devait accompagner un suspect menotté dans le dos pour faire un alcootest, par contre lors de l’entrée dans la cellule, le garde a fait trébucher le suspect. Cette intervention jugée excessive mène à des soins pour la victime. Le policier s’en sauve avec une privation de salaire pour une période de huit jours ainsi que neuf mois de probation.

Ces plaintes soulèvent un questionnement au niveau du « ministre de la Sécurité publique du Canada, Steven Blaney ».

Lors des jugements, certains soulèvent que les conséquences envers les forces de l’ordre ne sont pas représentatives de l’acte qui a été commis auprès des victimes et biaiser. C’est pour cette raison que le ministre aimerait émettre une nouvelle loi pour éviter ce problème en mettant en place un nouveau fonctionnement. Cette loi consisterait à mener des enquêtes par des parties plus impartiales. Donc, l’évaluateur ferait partie d’une commission, ce qui mènerait à un jugement plus juste. Aussi, il aimerait ajouter un nouveau fonctionnement au niveau de la réception des plaintes. Évidemment, lorsque nous pensons à notre propre situation, il est assez difficile de juger nos proches. Alors, il est seulement réaliste d’émettre une loi de la sorte pour les forces de l’ordre, puisque la nature humaine nous pousse à protéger nos confrères que nous aimons et apprécions. Cette loi devrait donc réduire les laissez-passer pour les policiers et émettre des sanctions plus justes. Les victimes des abus sont bel et bien des criminelles ou bien des suspects, mais personne ne mérite d’être brutalisé au point d’avoir des soins, peu importe le niveau de soin exigé. Est-ce que les solutions mises en place par les ministres seront assez pour réduire le nombre de plaintes? Et est-ce qu’elle va réduire le nombre de défunts relié à la brutalité policière? Ceci reste à voir…