Les services de police se préparent pour le G7
L’article parle des dirigeants du G7 qui vont se réunir en juin 2018 à la Malbaie au Québec (le manoir Richelieu dans Charlevoix sera l’hôte) et cela cause beaucoup d’actions du côté de police et la sécurité. Mais si le G7 se tient à la Malbaie, pourquoi la ville de Québec se prépare-t-elle aussi à la tenue de celui-ci ? La raison principale est qu’à la Malbaie (et environs), il manque de place pour loger tout le monde, donc la sécurité doit être assurée partout au Québec. La Sûreté du Québec et la police du Québec effectuent déjà des préparatifs pour être prêtes à la tenue du G7. Bien sûr, avec les sujets importants qui vont être abordés, il y aura des manifestations faites à Québec, selon le maire Labeaume, et les services de police vont s’y préparer.
Ce qu’en dit le chef de la police de Québec
TVA nouvelles a tenu une courte entrevue avec le chef de la police de Québec, Robert Pigeon. Celui dit qu’il attend des répercussions sur la ville de Québec et que lui et ses collègues ont mis en place un groupe intégré en sécurité (GIS), dirigé par la GRC, qui a juridiction sur le terrorisme et le crime organisé, des éléments qui pourraient survenir pendant la tenue du G7. De plus, le GIS va faire respecter le droit de réunion pacifique et le droit de liberté d’expression.
La Sûreté du Québec, les Forces armées canadiennes et la police de Saguenay seront tout aussi actifs à l’événement. M. Pigeon se préoccupe de la sécurité en ayant une vue d’ensemble sur l’événement. Le chef de la police de Québec dit que le SPVQ est très bien formé et outillé pour faire face aux manifestations, car habituellement, les policiers sont formés pour assurer la sécurité de foules allant de 250 à 300 personnes. En parlant des manifestations, il a aussi ajouté :
On souhaite respecter le droit de manifester de chacun, de s’exprimer dans des espaces publics. Mais tout ça doit se faire dans le respect des normes, des lois et des règlements en vigueur. On veut offrir le même niveau de sécurité à tous les participants, mais également à nos citoyens et nos citoyens corporatifs.
La gendarmerie devra donc effectuer ses tâches de faire un contrôle des foules pour qu’il y ait un certain ordre dans les endroits publics, sans toutefois empêcher le droit de manifester comme le dit M. Pigeon.
De plus, les réseaux sociaux vont être surveillés de près par les spécialistes en renseignement criminel. Ils vont inspecter les informations qui seront divulguées par des groupes manifestants dans le cyberespace tant au niveau des sources ouvertes qu’au niveau des sources privilégiées.
Des véhicules modifiés pour le G7
Dans cet article, le Journal de Québec fait mention qu’il y aura 316 automobiles qui seront modifiées pour répondre aux critères de sécurité pendant les transports. C’est la GRC qui a fait cette demande et elle a fait principalement exigée des voitures de marque Chevrolet Suburban. Il est impossible de savoir exactement tout ce qui va être changé, mais les modifications vont être importantes. On pourrait penser à des vitres blindées, un système de télécommunications, etc. Avant d’engager les jeunes mécaniciens, la GRC va passer sous enquête le passé de chaque candidat pour ne pas compromettre la sécurité de ces voitures.
Des périmètres de sécurité et zones de libre expression
Selon cet article, la priorité des policiers est de s’assurer de la sécurité de la population donc, il va avoir des périmètres de sécurité pour les manifestations et aussi s’il y a des visites des pays émergents. À la Malbaie, il y a déjà un périmètre de défini. De plus, à cet endroit et à Bagotville, il y aura des zones d’expression où il sera autorisé de manifester.
Un exemple de haute sécurité lors d’une tenue du G7 en Italie
L’article de Radio-Canada parle de la dernière réunion du G7 qui s’est effectuée en fin mai 2017 à Taormine, en Italie. Il y a eu 7000 policiers et militaires déployés dans la ville et ses alentours. De plus, il y a eu des tireurs d’élite sur les différentes infrastructures, une utilisation de drones et de caméras de surveillance. Plus on s’approchait des dirigeants, plus le niveau de sécurité était élevé. Aussi, les citoyens avaient besoin de laissez-passer pour se déplacer et plusieurs centres de contrôles étaient installés. La ville était prête à tous débordements possibles.