Quatre hauts gradés du SPVM ont quitté leur poste

Les quatre hauts gradés du SPVM ont quitté leur poste suivant l’arrivée du chef intérimaire Martin Prud’homme, jugeant avoir de faibles possibilités d’avancement dans les rangs du SPVM.

Le directeur adjoint Jean-Ernest Célestin a accepté un poste de sécurité à l’entreprise VIA Rail. L’article mentionne que M Célestin est très proche de l’ancien chef Philippe Pichet. Le directeur adjoint Stéphane Bélanger a accepté un poste de direction au sein du corps policier de Mascouche sur la rive nord de Montréal, où il semble être bien apprécié par ses employés. L’inspectrice-chef Johanne Paquin a annoncé qu’elle prenait sa retraite peu de temps après l’arrivée de Martin Prud’homme. On y mentionne aussi qu’elle a été bien fidèle à l’ancien chef du SPVM. Pour ce qui est du directeur adjoint Claude Bussières, son départ se fera dès le printemps prochain. L’administration de Valérie Plante lui a offert un poste qui l’aurait mis à la tête du SPVM mais il a refusé l’offre, apparemment aussi par loyauté à Philippe Pichet. En bref, ces deux personnes ont choisi de mettre fin à leur carrière au SPVM, sachant que leur association à l’ancien chef était devenue toxique.

Pourtant le chef intérimaire Prud’homme devra quitter éventuellement et il faudra lui trouver un remplacement.  Premièrement, nommer un chef qui n’est pas issu de l’interne apportera de nouvelles idées, de différentes façons de fonctionner, ce qui aidera la SPVM à mieux compléter ses objectifs. De plus, il sera plus facile de trouver quelqu’un ayant les compétences nécessaires pour combler le poste de chef de police de Montréal dans un bassin plus grand.

Deuxièmement, trois des quatre hauts gradés (les directeurs adjoints Jean- Ernest Célestin et Claude Bussière ainsi que l’inspectrice-chef Johanne Paquin) qui ont quitté leur poste, sont décrit dans cet article, comme étant proche ou loyal à l’ancien chef Philippe Pichet. Leur loyauté à Philippe Pichet aurait pu signifier un retour aux anciennes pratiques conflictuelles.

Troisièmement, comme dans beaucoup de sous-cultures une solidarité existe dans le corps policier. La solidarité est une bonne chose, mais celle-ci peut causer des difficultés pour le renouvellement de l’équipe de  direction

Finalement, il faut prendre en compte que de choisir un chef au sein du corps policier actuel risquerait de froisser certains individus et réanimer les conflits qui ont miné le SPVM.