Attaque au parlement de Londres

Une attaque à Londres, qui risque de marquer l’histoire et de créer des remous au sein du Royaume-Uni, est survenue le mercredi 22 mars aux abords du parlement. Au cours de cette attaque, il y a eu plusieurs blessés et 5 morts dont l’auteur de l’attaque et un membre du corps policier britannique. De ces victimes, certaines sont mortes sur le lieu de l’attaque et d’autres à l’hôpital.

L’enquête menée suite à cette attaque a permis d’arrêter plusieurs suspects. Cependant, ils ont tous été relâchés suite à leur interrogatoire. Khalid Masood, l’auteur de l’attaque, avait été examiné dans le passé par le MI5 (responsable de la sécurité à l’intérieur des frontières du pays) dans un dossier en rapport avec le terrorisme. Au moment de l’attaque, soit le mercredi 22 mars, Theresa May, la première ministre du Royaume-Uni, a assuré qu’il n’était plus sous investigation.

Malgré des revendications de l’attaque par l’État islamique, la police britannique pense que cette attaque n’est pas directement reliée à un groupe terroriste. Afin de mieux comprendre les motivations, la préparation et la réalisation de cet acte, la Met (Metropolitan Police), a demandé l’aide du public à travers les médias pour collecter le plus d’informations possibles sur l’attaquant.

Plusieurs problèmes de sécurité ont permis à l’assaillant de mettre à l’exécution son plan. Tout d’abord, pour se rendre au parlement, Masood a dû conduire sur la voie réservée aux cyclistes située non loin, à très grande vitesse. Sachant que les caméras de vidéosurveillance font partie du décor du Royaume-Uni, le service policier affecté au parlement aurait peut-être pu réagir plus rapidement face à cet incident isolé. Après avoir percuté les murs extérieurs du parlement à l’aide de son véhicule, celui-ci est entré dans l’enceinte extérieure armé d’un couteau et a poignardé un policier non armé qui se trouvait derrière la grille de l’entrée principale. Les procédures d’utilisation de cette grille d’entrée vont faire l’objet d’une réévaluation. Par chance, la garde rapprochée, armée, d’un haut fonctionnaire se trouvait à proximité et a pu neutraliser l’assaillant.

La mise à jour de la technologie et de la militarisation des services policiers est, encore une fois, la solution envisagée suite à de tragiques évènements. En réponse à la montée du terrorisme, la police britannique a l’intention de dépenser £1.6million en véhicules blindés de la compagnie Range Rover, qui serviront au groupe de protection pour des hauts fonctionnaires. Suite à cette attaque, on peut prévoir que les services de renseignements britanniques vont, eux aussi, procéder à des changements dans leurs procédures pour assurer une meilleure protection du public contre la radicalisation de certains citoyens .