Enquête indépendante à Sainte-Agathe-des-Monts sur une opération policière de la SQ
Il y a trop de cas de violences lors d’arrestations policières qui se retrouvent dans les médias depuis quelques années, trop de cas d’individu « physiquement maîtrisée» lors d’une arrestation, trop d’individus qui se retrouvent blessés et qui doivent se diriger à l’hôpital et ayant comme seuls responsables les policiers, ceux qui, en théorie se doivent de défendre les citoyens et veiller à leur sécurité. La question peut se poser à savoir comment les policiers concernés peuvent agir comme cela, comment ils peuvent abuser de leur pouvoir comme ça. Si l’on pense aux dernières nouvelles apparues dans les médias concernant la police, on peut nommer plusieurs cas d’arrestations policières qui ont mal tourné, où il y a eu l’usage de la force sur le suspect, là où elle n’était pas nécessaire.
Samedi le 31 janvier au soir, vers 22h15, la Sûreté du Québec a menée une intervention policière à Sainte- Agathe- des- Monts. En fait, la police a été appelée pour intervenir auprès d’un homme en crise. Cependant, la victime de 38 ans a été « physiquement maîtrisée» par les policiers qui étaient en charge de l’appel, puis celle-ci a dû être transportée à l’hôpital, car son état de santé était jugé critique. L’article en question, ne décrit pas les circonstances entourant cette arrestation, mais peu importe les circonstances, comment est-ce qu’un policier peut prendre le choix d’abuser de son pouvoir comme ça? Heureusement, cette affaire ne restera pas dans l’oubli. Il y a des enquêteurs des crimes majeurs qui ont rencontrés le lendemain, soit dimanche, plusieurs témoins présents sur place lors de l’arrestation ainsi que les policiers impliqués dans ce cas-là afin d’en apprendre davantage et de faire le point sur ce qui s’est réellement passé cette soirée-là. Dans le cas où une personne subit des blessures pouvant causer la mort lors d’une intervention policière, la ministre de la Sécurité publique du Québec, Lise Thériault, a ordonné la tenue d’une enquête indépendante afin d’assurer l’impartialité.
Ce cas d’intervention policière ayant causé des blessures n’est pas le seul. En effet, depuis quelques années, on a pu voir dans les médias de nombreux cas comme celui-ci. Pourtant, il existe le code de déontologie de la police qui se doit d’être respecté. L’article 6 du code porte sur l’abus de pouvoir : «Le policier doit éviter toute forme d’abus d’autorité dans ses rapports avec le public. » Dans cette article, il est notamment écrit que le policier ne doit pas avoir recours à une force plus grande que celle nécessaire lors de cas d’arrestation, qu’il ne peut pas faire de menaces, de l’intimidation ou du harcèlement, que celui-ci ne peut pas porter une accusation contre une personne sans raisons valables, qu’il ne peut pas abuser de son autorité en vue d’obtenir une déclaration ainsi que détenir une personne qui n’est pas en état d’arrestation seulement afin de l’interroger. Comme dans tous les métiers, les policiers ont un code de déontologie à respecter et s’ils ne le respectent pas, ils ont des conséquences qui peuvent aller jusqu’à la perte de l’emploi.
Peut-être que le fait de se retrouver en situation d’autorité les incitent parfois à agir contre leurs valeurs, car il est évident que lorsque l’adulte qui rêvait de devenir policier n’aurait jamais cru possible qu’il allait un jour commettre de l’abus de pouvoir lors d’une arrestation. Les questions se posent, mais les réponses sont rares. Quoi qu’il en soit, un policier ne devrait en aucun cas utiliser une force plus grande que nécessaire lors d’une arrestation et il ne devrait jamais être question d’abus de pouvoir avec le citoyen, car ce sont eux qui sont sensés prévenir la violence et les crimes dans notre société. Le devoir des policiers est de faire en sorte que nous, les citoyens, on soit en sécurité par la présence de la police et non l’inverse, puis avec les nombreux cas d’abus de pouvoir lors d’arrestation dans les dernières années, on peut se questionner à savoir si on se sent réellement protégé et en sécurité par la présence des policiers.
