Les héros d’une tragédie

Personne ne choisit le moment où il doit retrousser ses manches et intervenir. Aucun policier ne sait sur quel quart de travail des vies vont dépendre de ses actions. La SQ c’est la Sûreté du Québec, une organisation policière qui s’occupe beaucoup de faire respecter le code de la sécurité routière dans plusieurs grandes municipalités. Le soir du tragique événement au Lac-Mégantic, l’intervention immédiate des deux autopatrouilles de la SQ fut énormément bénéfique pour plusieurs citoyens.

Personne n’oubliera le drame survenu dans la nuit du 6 juillet 2013 au Lac-Mégantic. Un important accident ferroviaire eut lieu et causa plusieurs victimes. Le déraillement des 72 wagons-citernes qui contenait du pétrole brut léger a provoqué une énorme explosion et un incendie qui a fait des ravages en plein centre-ville du  village. Il y a eu 47 morts cette nuit-là et plus d’une dizaine de personnes ont échappé à la mort grâce à quatre policiers qui se sont dévoués lors de l’accident.

Pendant plus de 1 heure et demie, trois agents et un sergent de la Sûreté du Québec étaient les seuls policiers à être présents sur les lieux de l’incendie avant que d’autres intervenants arrivent. Ils n’ont pas hésité à risquer leur vie pour sauver des gens d’une mort certaine. Ils ont brisé des portes et réveillé plusieurs résidents qui habitaient dans un quartier qui fut brûlé par les flammes. Pour un début de soirée très tranquille, la fin ne fut pas de tout repos pour ces quatre policiers. L’autopatrouille des agents Demers et Laliberté était stationnée à environ 100 mètres du lieu de la tragédie. Il n’eut même pas le temps de donner un coup à sa partenaire, puisqu’il avait aperçu quelque chose passer à vive allure près du chemin de fer, que le centre-ville était déjà en feu. Le pétrole coulait dans les rues, il fallait qu’il trouve un moyen d’intervenir et vite. Par la suite, une énorme vague de pétrole en feu a englouti le Musi-Café. À ce moment-là, les policiers étaient conscients qu’ils ne pouvaient plus rien faire pour eux. Par contre, ils savaient très bien que plusieurs autres citoyens avaient besoin de leur aide. Ensuite, l’agent François Boulé a activé la sirène de l’autopatrouille dans un quartier résidentiel et avertit les résidents à l’aide d’un porte-voix de quitter le quartier puisqu’il allait brûler lui aussi. De plus, ils ont pris en charge les gens qui étaient paniqués dans la rue. Ils les ont guidés vers un lieu plus sécuritaire pour les éloigner du danger. Ils savaient qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps pour intervenir, il fallait faire vite.

Une qualité importante pour un policier c’est qu’il doit être responsable et pouvoir aider et trouver des solutions rapidement. Ce soir-là, les agents ont fait preuve de beaucoup d’autonomie et d’initiative. Ils n’ont pas eu peur d’affronter les flammes, même si leur vie était en danger, pour secourir des vies. Ce sont des policiers dévoués pour leur communauté et ils méritent d’être honorés. Ils ont été énormément courageux, ils ne se sont pas posé de questions et sont intervenus. Cela fait d’eux d’excellents policiers. Ils ont agi du mieux qu’ils pouvaient, à l’aide de leurs connaissances et de leurs valeurs. Même si ça fait partie de leur emploi, est-ce que tous les policiers vont penser à sauver autant de vies possibles avant la leur? Il y a toujours des exceptions c’est sûr, mais je crois que la plupart des policiers prennent leurs responsabilités à cœur et sont dévoués pour les citoyens. Ils ont choisi ce métier avant tout parce que ça faisait partie de leurs valeurs. Nous possédons de bons policiers qui ont les capacités de bien intervenir et ainsi de sauver des vies. De plus, ils doivent être de bons communicateurs pour être efficaces. Ils doivent savoir rassurer les gens dans une situation alarmante sans causer de panique.

Les policiers ne s’occupent pas seulement des criminels, ils doivent se consacrer à la sécurité des habitants aussi. Ils sont responsables du maintien de l’ordre en plus de l’application de la loi et des services comme la prévention dans une société. Lorsqu’on parle de maintien de l’ordre, on peut faire référence : à toutes les patrouilles, aux règlements de conflits, à la circulation et, dans le cas du Lac-Mégantic, à l’importance de répondre aux urgences. En avisant et en sécurisant les habitants, ils ont pu à un certain point maintenir l’ordre dans le village. Donc, pendant cette nuit-là, les agents de la paix étaient ceux qui étaient  responsables de l’ordre public et de la protection des personnes.

Le métier de policier est loin d’être facile, ce n’est pas seulement de
donner des contraventions. C’est très exigeant, il faut être très vigilant et savoir bien intervenir en situation de crise. Malgré tout, un grand nombre de gens veulent devenir policiers chaque année. Les «bavures» policières font souvent la une des journaux, comme dans le cas de l’utilisation du «taser gun» beaucoup trop violemment.  Les comportements négatifs des policiers sont rapidement rapportés dans les journaux et les médias s’empressent de divulguer l’information au grand public, ce qui forge une mauvaise opinion chez les citoyens. Ce phénomène médiatique a beaucoup d’effets négatifs sur l’apparence des corps policiers. Malgré tout, je crois qu’il y a un grand nombre de policiers qui ont un grand cœur et qui sont prêts à tout pour défendre la population. Malheureusement, les médias nous montrent toujours le mauvais côté de la médaille. Ils ont une grande influencent sur l’opinion publique à propos des organisations policières. Selon moi, ils méritent qu’on parle de leurs bons coups et que ce difficile métier soit beaucoup plus reconnu par les citoyens. Au moins,  les policiers du Lac-Mégantic ont été honorés lors du Gala des prix des policiers du Québec qui avait lieu à Montréal. Lors de la cérémonie, leur courage et la vitesse avec lequel ils ont pris d’importantes initiatives ont été honorés avec raison.